L’idée de cet article est de vous faire voyager, dans le temps, d’une géographie à une autre et tout ça en découvrant les épices et les particularités utilisées dans les pays visités. Alors, réservez votre billet, placez-vous dans la première classe et laissez vous embarquer dans un voyage qui vous mèneras dans la mer des caraïbes, en Afrique du Nord, au Maroc, en Europe, en Italie plus précisément, en Asie, entre la Thaïlande et la Chine et Enfin pour finir l’immense pays qu’est l’Inde.
L’Italie, des épices et des herbes
L’Italie est réputée pour son architecture, son histoire, ses plats typiques à base de sauce tomate, d’huile d’olive.
Depuis l’empire Romain, les épices étaient fréquemment utilisées, mais pas forcément pour les raisons que l’on croit. Il y a deux mille ans, il n’y avait pas de réfrigérateur et donc la conservation des aliments était compliquée. Pour l’eau, le beurre, le lait, on utilisait comme chez les Grecs, des grandes Jarres qui restait plus ou moins fraîche et permettait de conserver ces laitages. Pour la viande, on utilisait le fumage ou le sel pour conserver ces aliments.
Aujourd’hui, on utilise des herbes bien racées et typées made in Italie. L’origan et le basilic se retrouvent souvent dans les bases de préparations des sauces tomates pour les pizzas ou les sauces bolognaises ou autre pesto. Avec l’ajout d’huile d’olive, il ravit autant les touristes que les habitants locaux. Si on prend l’exemple de la pizza, il ne s’agit pas de la pizza comme chez nous, en France où fréquemment, on aime bien mettre tout ce que l’on peut dessus en pensant qu’elle aura meilleur goût, elle sera surtout beaucoup plus riche en calorie et en cholestérol. Lorsque vous mangez une pizza en Italie, la carte propose le plus souvent des préparations très simples avec deux ou trois ingrédients maximum, vu que là-bas, c’est un plat que l’on mange régulièrement, on limite l’apport calorique de celui-ci.
Pour revenir à l’origan, qui est donc fréquemment dans les bases de sauce tomate italienne, il est souvent séché, torréfié et moulu et enfin associé à la tomate pour en faire des sauces au goût authentique.
Le basilic se lui prépare soit en feuille fraîche associée à une préparation ou alors également moulu frais ou séchés dont il peut être l’ingrédient principal dans les sauces au pesto pour les pâtes, lasagnes ou autres.
Pour moi ces deux herbes-épices sont vraiment les deux classiques les plus célèbres de la gastronomie italienne !!
Le Maroc, l’origine des épices
La Culture Marocaine se retrouve dans beaucoup d’autres cultures occidentales ou orientales. Les stars culinaires marocaines, le couscous, les tajines, sont devenus très largement populaires à travers le monde et les épices qu’ils utilisent ont largement traversées les frontières.
On peut dire que les épices sont liées de tout temps au voyage, c’est leur essence même. Au Maghreb, on parle du vendeur d’épice, le tar, qui parcoure les souks, les villages, et les villes pour vendre ces épices.
Au Maroc, il existe des épices et des herbes iconiques, le gingembre, le curcuma, la coriandre et la harissa sont souvent en tête de liste. La coriandre est considérée comme le persil, en France, il vient s’ajouter un peu partout dans les plats.
Le curcuma, le gingembre et l’huile d’olive sont généralement les bases des sauces ou bouillons des tajines et couscous.
Les Antilles -caraïbes, des mélanges d’épices rarement égalés !
Pour définir les épices caribéennes, il faut parler du piment, du colombo et de la noix de coco, du lait de coco plus précisément. Qui n’a pas mangé ces petits boudins noirs un peu pimentés, ce poulet qui a mijoté de longues heures avec des épices, du bouillon, des légumes ou du riz. Pareil pour le jus de coco qui sert à la préparation de poulet mijoté.
Le colombo est un mélange d’épices regroupant une bonne partie des épices disons classique déjà évoqué dans la cuisine chinoise ou marocaine. La couleur jaune est obtenue par une assez grande quantité de curcuma dans la préparation, on y trouve également des graines de moutarde, de la coriandre, du cumin, du paprika, du poivre noir, de la muscade ou encore de la cardamone. Les colombos varient en fonction de là où ils sont constitués.
Chine, Thaïlande, Asie : la route des épices
La Chine, la Thaïlande, et les autres pays d’Asie centrale ont une culture des épices très ancienne, d’ailleurs pendant la route de la soie qui a débuté il y a plusieurs siècles, les épices était des denrées rares et très appréciés en Europe.
L’épice phare à cette époque, le poivre, était même une monnaie qui servait aux échanges commerciaux entre marchands.
La cuisine chinoise se nourrit de gingembre, de cumin, de cannelle, de piment doux pour agrémenter ces innombrables plats. Les currys utilisés en Thaïlande sont souvent des mélanges mi doux, mi-pimentés. L’inde est un pays au mille couleurs, milles saveurs également, les currys et tandooris y sont rois. Ce sont des bases de sauces utilisées pour faire cuire les viandes et les légumes, plus ou moins épicés, ont les retrouve un peu partout.
Les currys ou plus connu sous le nom de Massala en Inde, est un mélange qui reprend pratiquement les mêmes épices que le colombo des Antilles, avec quelques ingrédients en plus comme l’ail, le fenouil, l’anis, le fenugrec et le clou de girofle. Utilisé en poudre pour agrémenter des sauces pour les viandes et légumes, on peut lui ajouter plus ou moins de piment pour épicer son arôme.
Le tandoorii est par ailleurs un mélange d’épice ou l’on retrouve les mêmes épices que pour le curry, mais les quantités sont tout à fait différentes, on aura beaucoup moins de curcuma et plus de poudre de poivrons rouge et surtout de cannelle ce qui lui donne cette couleur rouge à la différence du curry qui lui est plus jaune. On peut préparer le curry et le tandoori avec simplement du yaourt en addition du mélange d’épices, on remue bien et/ou peut assaisonner son sandwich, son wrap ou simplement son steak.
merci:)
🙂